En route vers les lieux emblématiques de cette série policière bien connue

Pour ceux qui ont choisi de passre leurs vacances en Guadeloupe, une visite des lieux emblématiques de tournage de Meurtres au Paradis, série franco-britannique, est possible. Si vous résidez en Nord Grande Terre ou à L’Effet Mer, cette visite s’impose. A coup sûr, vous ne regarderez plus la série de la même manière. C’est parti…

La série télévisée

Meurtres au Paradis / Death in Paradise est une série télévisée policière franco-britannique créée par Robert Thorogood, diffusée depuis 2011 au Royaume Uni et depuis 2013 en France.

La 13ème saison a été diffusée cette année 2024. Death In Paradise est l’une des séries les plus suivies au Royaume-Uni, rassemblant près de 8 millions de téléspectateurs sur BBC ONE. En France, ce n’est pas moins de deux millions de personnes qui regardent Meurtres au Paradis sur France TV.

Synopsis et replay

Richard Poole est un enquêteur Britannique plongé en plein cauchemar : lui qui n’a jamais quitté Londres est envoyé sur une île des Caraïbes, pour enquêter sur le meurtre d’un policier Anglais.

L’île a beau être un paradis tropical, Richard, plongé dans une ambiance créole, loin des brumes londoniennes, se sent comme un poisson hors de l’eau : il déteste la chaleur, le soleil et les fruits de mer. Ici, pas d’experts, pas de labo high-tech, pas de voitures rapides.

Si vous ne connaissez pas la série, vous pouvez en savoir plus sur l’ensemble des saisons sur Wikipedia et de temps en temps la découvrir en replay sur TMC ou France TV.

Tournée sur l’île de Sainte Marie à Honoré

La série se passe dans l’île fictive de Sainte-Marie dont Honoré est la ville principale. La série est entièrement tournée en Guadeloupe, à Deshaies.

La commune a été choisie dès la première saison de la série pour son charme et son environnement haut en couleurs : grandes baies de sable blanc, rivières, forêt tropicale luxuriante.

Tournée d’avril à août

La série est co-produite par la BBC et France Télévisions. Les tournages, 1 saison par année, se déroulent pendant la période d’avril à août. Chaque saison représente un budget de 12 millions d’euros, la région Guadeloupe finançant à hauteur de 500 000 €.

Sur place, chaque année, travaillent 80 techniciens et plus de 300 figurants aux côtés des acteurs principaux. Les retombées pour la Guadeloupe sont importantes, 5 millions d’euros environ, via les nuitées d’hôtel, les repas, les achats de matériel …

Les lieux emblématiques de la série

Vous pourrez commencer votre excursion par la visite de Port Honoré, où sont tournées toutes les scènes liées au départ ou à l’arrivée d’un bateau. Vous découvrirez une vue sur la magnifique baie du village et son église.

Le commissariat d’Honoré

Dirigez vous vers l’église et vous trouverez l’hôtel de police d’Honoré juste à côté. Ce poste de police, autour duquel gravite la série, a été aménagé dans l’ancien presbytère, retenu pour son style et sa position dominante sur la baie.

Durant l’hiver, de décembre à avril, en dehors des tournages, le commissariat, transformé en musée, est ouvert au public et offre une expérience immersive dans l’univers de la série. A l’intérieur, tout reste en l’état : l’accueil, les bureaux et salles de réunion de l’inspecteur et des officiers, les accessoires, les dossiers, les tenues et bien sûr les cellules.

Le musée regorge d’anecdotes et de photos exclusives. Vous trouverez également à l’intérieur une boutique de souvenirs (T-shirts, casquettes, tote bags …). Tarif 2024 : 15 €.

Le bar-restaurant de Catherine

Le bar-restaurant de Catherine Bordey est situé à Honoré près d’une plage. Après une longue journée de travail, c’est le lieu préféré des policiers pour se détendre autour d’une bonne bière. Ce lieu de détente n’est autre que le restaurant, Le Madras, rue de la Vague Bleue, au nord de la baie de Deshaies.

Redescendez vers le bord de mer et prenez la rue à droite en bordure de rivage. Ce restaurant, rendu célèbre par la série policière, est réputé pour sa cuisine locale de qualité. N’hésitez pas à vous y arrêter y prendre un repas ou tout simplement un verre en admirant la baie et les bateaux au mouillage …

La maison de l’inspecteur

Cette maison, logement des inspecteurs Poole, Goodman, Mooney et Parker, est située sur l’une des plages de Sainte-Marie, à savoir la plage de la Perle.

Attention, la cabane en bois est une construction temporaire construite le temps du tournage sur la plage n’est visible que de mai à août.

Prestataires

Des prestataires proposent de découvrir les différents lieux de tournages et de vous livrer les anecdotes et secrets de la série.

Pelican Safari vous propose une sortie d’une demi-journée en Land Rover Defender sur les différents sites et panoramas :
– Les hauteurs du Nord Grande Terre et la vue imprenable sur les îles voisines
– Les magnifiques panoramas du Grand Cul De Sac Marin et de sa barrière de corail
– Sainte Rose et de son littoral
– Deshaies et des lieux de la série

A découvrir aussi …

A la rencontre des acteurs de l’artisanat de Sainte Rose et du Nord Basse Terre

Sur les marchés ou dans leurs boutiques

Une boutique d’artisanat local à ne rater sous aucun prétexte

Installée dans une belle case colorée locale

Immergez-vous au coeur de la forêt tropicale au Zoo de Guadeloupe

Profiter d’une pause fraîcheur à la rencontre de la faune

Les amateurs de patrimoine vont se régaler

A la découverte de la diversité du patrimoine de la Guadeloupe

La sucrière abandonnée de Grosse-Montagne

Plongée dans l’histoire d’une usine florissante du siècle passé

A la rencontre des acteurs de l’artisanat de Sainte Rose et du Nord Basse Terre

L’artisanat est très développé en Guadeloupe. Allez à la rencontre des artisans lors des marchés locaux découvrir leurs créations et discuter avec eux est l’occasion de vivre une expérience enrichissante, bien plus qu’un simple acte d’achat. Si vous n’êtes pas présent ou disponible ces jours de marché, il est également possible d’aller à leur rencontre directement dans leur boutique ou lieux de création.

Les marchés du Nord Basse Terre

– Tous les vendredis en saison à Nogent au Centre commercial Leclerc de Sainte Rose
– Tous les 3èmes samedis du mois à Deshaies sur l’esplanade des fêtes

Céline Chou à Cadet (Sainte Rose)

Céline Perez, alias Céline Chou, très active dans le milieu de l’artisanat local, fabrique de très nombreux objets de décoration de la maison à base de matière première tels la calebasse, le bambou, le bois …. depuis une quinzaine d’années.

Sa boutique Artisanat Passion située au 46 Cité Edouard Marsolle à Cadet, quartier de Sainte-Rose est ouverte :
– du Mardi au Vendredi 8h30 à 13 h et de 15 h à 18h30
– le Samedi matin 8h30 13 h
– les Dimanches et jours fériés sur rdv de 10 h à 13 h

Contact : +590 690 50 20 72 – celidecobambou@admin
Fb Insta

Eugénie Bachelier (Port de Sainte Rose)

Eugénie fabrique des bijoux énergétiques basés sur l’alchimie des différents matériaux. Ses pièces 100% faites main sont uniques. Ils sont en bois local de Guadeloupe issu de récupération, bois d’Acajou rouge, de Campeche ou de Poirier pays. Les montures sont en argent 925 recyclé et sans nickel. Les pierres sont semi-précieuses.

Vous trouverez sa boutique Kaz’a Nine sur le port près des prestataires de Sortie bateau dans le Grand Cul-de-Sac Marin. Elle est ouverte tous les jours de 10h30 à 17 h.

Des envois gratuits en Guadeloupe, Martinique et Métropole sont également possibles.

Contact : +33 624 19 40 09 – eugenie.bachelier.creations@admin
Fb Insta

Magalie Kaufmann à Nogent (Sainte Rose)

Les callebasses s’illuminent

Vous pouvez retrouver ses créations :
– les vendredis soirs sur le marché de Nogent à Ste Rose #kawalounge
– les samedis soirs à la halle de la #MarinaBasDuFort
– sur le marché de Deshaies le 3ème samedi du mois


Contact : +590 690 740 748 – mag.kaufmann@laposte.net
Les callebasses s’illuminent : Fb – Insta
74 Chemin de Plessis Nogent

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Une boutique d’artisanat local à ne rater sous aucun prétexte

Une vingtaine d’artisans d’art et d’artistes locaux se partagent ce lieu unique en Guadeloupe. Vous y trouverez des produits originaux : des bijoux, des accessoires de mode au luminaire, en passant par l’illustration, des objets décoratifs pour le jardin ou la maison, des cosmétiques. Ne ratez pas ce lieu unique qui, de plus, donne l’opportunité de rencontrer les créateurs.

La boutique associative du Poisson Lune

Le Poisson Lune est une association créée en octobre 2021 dont le but est de promouvoir l’artisanat local à travers les différents univers créatifs de ses participants.

Sa jolie boutique partagée est située sur le littoral près de Malendure, route des Galets dans une case créole colorée. Chaque créateur participe à la vie de cet espace atypique, par sa participation au loyer et ses permanences dans ce lieu d’exposition et de vente.

Retrouvez la boutique sur les réseaux : fbinsta
Ou sur Internet : lepoissonlune.fr

Contact : lesmondesdupoissonlune@gmail.com
Tél : +590 690 40 40 55

Les artisans du Poisson Lune

Claire – Anba Bwa La

Magnifiques lampes à base de calebasse
Whatsapp : +590 0690992634 – fbinsta

Sarah – La Nébuleuse Savonnerie

Savonnerie et cosmétique artisanale
Et aussi des ateliers cosmétiques ou plantes
Whatsapp : + 590 690 67 53 49 – nebuleuse.savonnerie@hotmail.com

Céline – Ma bougie créole

Magnifiques bougies aux senteurs créoles
fbinsta

Et aussi

Charline de Pince Oreilles
Irina de l’atelier d’IRKA et ses cases locales
Marion de Mayon Créations
Martine de Baba Ya
Juliette (Aquarelles)
Marie de Mamélie Linette
Laurence de La Fabulioserie
Myck de Fil En Tropik
Adeline du Labo Déco
Julien de Tonton Macramé
Yolande de Tropik Eden
Frédérique (Pastels secs)
Lewis (Bijoux)
Camille de Manzanille

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Au départ de la villa L’Effet Mer

Immergez-vous au coeur de la forêt tropicale au Zoo de Guadeloupe

Venez passer une journée en harmonie avec la nature dans ce zoo niché en plein cœur d’une forêt tropicale luxuriante, véritable havre de paix pour la faune. Prêt pour une immersion ???

Un havre pour la faune

Un parc tropical

Le zoo se situe dans un parc tropical d’une superficie de 2 hectares. Il propose un parcours de 1,2 km, accessible en poussette.

Une incroyable canopée et ses passerelles suspendues

Le parc propose également en plus un parcours de 400 mètres de canopée. Cette balade dans les arbres par des passerelles suspendues dure approximativement 20 à 25 minutes.

L’accès est possible aux enfants de plus de 8 ans et mesurant plus de 1,20 m.

Attention, une fois engagé sur la passerelle, vous n’avez pas la possibilité de faire demi-tour. Pour connaître toutes les restrictions de la balade dans les arbres, consultez le règlement intérieur du zoo.

Le respect du bien-être animal

Le Zoo de Guadeloupe est membre de l’EAZA, label de qualité européen et fait partie des 15 % de zoos en Europe à avoir obtenu ce label. Cette distinction est également un gage de qualité et de respect du bien-être animal.

Le zoo dispose de son centre de soins porté par l’association SOS Faune Sauvage. Ce centre a pour vocation la sauvegarde et la protection de la faune sauvage et participe activement à la sauvegarde du patrimoine naturel de la Guadeloupe.

Des rencontres avec les soigneurs animaliers

Ces rencontres sont des moments privilégiés entre le visiteur et le soigneur. Elles permettent de comprendre le rôle du Zoo de Guadeloupe et mettent en exergue les actions de protection de la faune sauvage guadeloupéenne.

2 présentations sont proposées tous les jours :
– Les félins à 12 h
– Les makis Catta à 15h30

La durée de chaque rendez-vous est d’environ 10 à 15 mn, en fonction des questions posées.

Où ? Quand ? Combien ?

Accès

Le Zoo de Guadeloupe ou Parc des Mamelles est situé sur la route mythique de la traversée (D23) côté Ouest – Mer des Caraïbes.

Cette route, longue de 17 km, est la seule qui traverse le massif de la Basse-Terre, de part en part. Elle relie la commune de Petit-Bourg à celle de Pointe-Noire par le massif montagneux et permet de pénétrer au cœur de la forêt dense.

Zoo de Guadeloupe : fb – +590 590 98 83 52 – contact@zoodeguadeloupe.com

Horaires

Le zoo est ouvert tous les jours, même les jours fériés, de 9 h à 18 h.
Les dernières entrées sont à 16h30.

Tarifs

Ticket adulte/ enfant : 17,50 € / 12 €

Inclus dans le Pass Caraïbes (Zoo de Guadeloupe + Jardin de Valombreuse + Habitation côte-sous-le-vent)
Pass adulte/ enfant : 37,50 € / 22,90 €

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La solution simple et efficace

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Sur les marchés ou dans leurs boutiques

Les amateurs de patrimoine vont se régaler

Si vous êtes féru d’histoire et de patrimoine, l’ouvrage « Le Patrimoine de Guadeloupe » aux éditions HCE est un must have. Cette bible est un véritable voyage à travers des siècles d’histoire de l’archipel, des vestiges archéologiques amérindiens aux chefs-d’oeuvre de l’architecture moderniste du XXème siècle. Avis aux amateurs d’art : un vrai régal.

L’ouvrage

Ce livre invite à la découverte de la grande diversité du patrimoine de la Guadeloupe à travers plus de 1700 photographies, une série d’articles thématiques et plus de 1000 notices couvrant l’ensemble des communes.

Réunissant les contributions de 45 auteurs choisis parmi les meilleurs spécialistes, il constitue un hommage à tous ceux qui déploient des efforts considérables pour assurer la conservation de cet héritage et le rendre accessible au plus grand nombre.

  • Date de parution ‏ : ‎ 14 décembre 2017
  • Éditeur ‏ : ‎ Hervé Chopin Éditions
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 607 pages
  • Prix : 25 €

Cet ouvrage fait partie de la bibliothèque de la villa.
Il est en libre consultation.

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La sucrière abandonnée de Grosse-Montagne

Fin du siècle dernier, la révolution industrielle bat son plein. La Guadeloupe voit la disparition des habitations-sucreries privées au profit d’usines centrales s’appuyant sur de grandes surfaces agricoles. C’est à cette époque que fût créée l’unité sucrière de Grosse-Montagne. Vous pourrez encore apercevoir les vestiges de cette usine qui fut la dernière unité sucrière en activité de la Basse Terre. Pour une plongée dans l’histoire, faites un stop, le long de la D1, secteur Desbonnes, sur la commune de Lamentin.

L’histoire de la sucrerie

La création de la sucrerie

Le complexe de Grosse-Montagne démarre à la fin du XIXè siècle par une distillerie à laquelle Edouard Reimonenq ajoute en 1918 une sucrerie. Planteurs et habitations alentour, Merlande, Caféière, Douillard, y apportent leur récolte et c’est plus de 5 000 tonnes de cannes à sucre par an y sont broyées entre 1925 à 1927.

L’ère Simonet à partir de 1928

Le 28 Janvier 1928, l’entrepreneur martiniquais Charles Simonnet achète le domaine qui est malheureusement ravagé le 12 septembre de la même année par le cyclone meutrier Okeechobee qui fait 1 500 morts sur l’île et 15 000 blessés.

Charles Simonnet reconstruit le domaine et l’usine sur ses fonds personnels. En 1934, sa distillerie fait partie des trois distilleries industrielles de la Guadeloupe qui dépendent de leurs sucreries, lesquelles les approvisionnent en vapeur, vesou, mélasse.

Les planteurs de canne des sections de Montauban, Pierrette, Rozière envoient également leurs récoltes à l’usine Grosse-Montagne. Des 125 hectares en 1928, l’exploitation passe à 525 hectares en 1939. Fin des années 30, l’usine durant la récolte emploie 146 ouvriers tandis que 320 ouvriers travaillent dans les champs. Grosse-Montagne produit alors 823 tonnes de sucre et 1779 hectolitres de rhum.

De l’apogée à sa fermeture en 1995

Grosse-Montagne absorbe en 1952 l’usine de Jaula et son habitation, laquelle devient le domicile de la famille Simonnet, puis le Comté de Sainte-Rose en 1973 et l’usine sucrière de Blanchet en 1979.

Grosse-Montagne regroupe la S.A Grosse-Montagne sucrerie, la SICA Rhumerie de Bellevue et sa distillerie, la SICA Grands Rhums Charles Simonnet et sa chaine d’embouteillage et la vente de rhums.

L’usine broie jusqu’à 250 000 tonnes de canne par an. Grosse-Montagne produit du rhum industriel, exporté en majorité vers la Métropole, des rhums vieux, des rhums traditionnels et des rhums blancs agricoles vendus localement, ainsi que de l’alcool de canne.

Charles Simmonet décède en 1985. Hugo décime de nombreuses plantations de cannes en 1998. La concurrence internationale, des difficultés de gestion, le manque de cannes provoquent hélas la cessation d’activité définitive de l’usine en 1995.

Aujourd’hui … presque dans l’oubli

Les cuvées Charles Simmonet

Depuis que la distillerie a fermé, les collectionneurs, nostalgiques de son heure de gloire, s’arrachent les cuvées :
– Cuvée du Cinquantenaire Charles Simonnet 1969 à la côte de 485 €
– Cuvée du XXème siècle Charles Simonnet 1975 à la côte de 611 €

Une réhabilitation abortée

En 2012, il est envisagé de réhabiliter le site de Grosse-Montagne afin de l’ouvrir au public.

Une opération de nettoyage est organisée par la Deal (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement) et l’Ademe (Agence de l’environnement et de maîtrise de l’énergie). Quelques 75 bénévoles participent à cette opération mais il n’est pas donné suite au projet.

Un site qui attire les photographes

Le site complètement délabré maintenant est dangereux et donc interdit au public. Pour vous replonger dans son histoire, vous pouvez consulter les sites suivants :

Alexcursion
Patrick Rémond (photo à la une)
Val & Titi
Hans Lucas
L’art du regard
Thomas Jorion
Alex Medwedeff

Localisation : 16°13’53 N 61°39’19 W

Repérer l’icône Usine
au bas de la carte

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Flâner au milieu du plus grand parc éolien des Antilles françaises

Allier tourisme industriel et belle randonnée, c’est possible avec cette découverte du parc éolien de Sainte Rose, qui a permis d’accélérer la transition énergétique de la Guadeloupe grâce une forte augmentation de la production d’énergie verte. N’hésitez pas, cette balade instructive propose en plus une vue mer exceptionnelle sur le Grand Cul-de-Sac Marin.

Un parc éolien hybride

Inauguré en 2019

Ce projet de parc éolien a été lancé en 2011 en concertation avec les élus de Sainte-Rose. Ont suivi des années d’instruction administrative avant l’obtention des accords nécessaires. La construction a nécessité un investissement de plus de 50 millions d’euros et près de 2 ans de travaux. Le parc a été inauguré en janvier 2019.

La société Sainte-Rose Energies est le propriétaire du parc. Ses actionnaires : l’opérateur en énergies vertes VALOREM (65 %), la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts) (30 %) et la SEML Guadeloupe EnR (5 %).

Les bénéfices environnementaux

Le parc éolien de Sainte-Rose de 16 MW a commencé à produire et à injecter de l’électricité dans le réseau local en novembre 2018.

Il a permis d’augmenter de 10 % la production d’électricité issues d’énergies renouvelables sur l’île. L’implantation de ces éoliennes constitue un jalon important pour la transition énergétique de la Guadeloupe, qui a pour ambition d’atteindre 50 % d’énergie renouvelable dans les prochaines années.

Les 8 éoliennes du parc produisent environ 33 000 MWh d’électricité par an, soit la consommation de 17 000 personnes, ce qui correspond à la population d’une commune comme Sainte-Rose.

Un stockage de l’énergie éolienne pour assurer l’équilibre du réseau électrique local

L’île fonctionne en réseau isolé où l’équilibre entre production et consommation doit être maintenu en permanence, véritable défi pour un réseau qui n’est pas interconnecté.

Afin d’intégrer l’énergie produite par les éoliennes sans bouleverser le réseau, le producteur doit fournir quotidiennement au gestionnaire de réseau le profil de production du parc pour le lendemain, puis à le respecter le jour-même et s’appuie pour cela sur des technologies inédites de prévision de la production, de stockage et de gestion d’énergie.

Le parc dispose d’un stockage d’énergie d’une capacité de 5,3 MWh. Des batteries emmagasinent l’excès d’énergie produit par les éoliennes lorsqu’il y a plus de vent que prévu, ou au contraire, se déchargent sur le réseau public en cas de vent moindre. EDF peut ainsi continuer à garantir la stabilité du réseau électrique sans contrainte liée à la variabilité du vent.

Un dispositif anti-cyclonique d’orientation des pâles

Les pales et la nacelle d’une éolienne s’orientent en permanence face au vent grâce à un moteur commandé par un ordinateur, propre à chaque éolienne.

En cas de déconnexion au réseau, ce qui est fréquent lors de cyclones, un générateur électrique s’active : l’éolienne peut rester alimentée et continuer à orienter ses pales et sa nacelle. Elle réduit ainsi ses charges mécaniques et peut résister aux vents violents.

D’une hauteur de 123 m en bout de pâle, ces éoliennes non rabattables sont les premières à être installées dans les Antilles françaises.

Visite du parc éolien

Situé sur les secteurs de Bellevue et L’Espérance

L’implantation des éoliennes se répartit sur les sites de Bellevue et l’Espérance en 2 lignes parallèles.

En individuel

Les lignes des 4 éoliennes de L’Espérance et de Bellevue sont accessibles facilement.
Ce sont de belles balades avec des vues exceptionnelles sur le Grand Cul-de-Sac Marin.
Vous pouvez aussi vous y rendre en voiture par des chemins cahoteux.

La ligne des 4 éoliennes de L’Espérance

Se garer au niveau du rond-point de la Ramée.
Prendre la route de la déchetterie.
Au premier virage, prendre le chemin sur la droite.

Monter jusqu’à la première éolienne.
A droite du chemin, vous avez accès à un panneau d’information.
Continuer jusqu’à la 4ème et profitez du panorama.

La ligne des 4 éoliennes de Bellevue

Prendre la route du Comté de Lohéac
Se garer au bout de cette route à gauche sur le chemin de terre.
Continuer à pied jusqu’aux éoliennes.

Visite commentée avec Caraïbes Factory

Un samedi par mois, profitez de cette visite guidée gratuite avec Sylvia ou son mari.

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Karupture, le musée en plein air de Lamentin

La commune de Lamentin propose Karupture, un site d’Art et d’Histoire assez unique dans la Caraïbe. Ce musée de plein air est composé de sculptures réalisées par des artistes de nationalité différente et placées dans les rues et alentours de la commune. Chacun peut donc contempler ses oeuvres monumentales gratuitement lors d’une promenade.

Un lieu de mémoire

Les oeuvres ont été placées en plusieurs étapes à partir de 1994, au fur et à mesure du travail de chaque artiste. Parmi elles, 2 oeuvres sont un hommage à l’abolition de la servitude humaine. Je ne vous les décris volontairement pas en détail pour vous laisser les découvrir librement par vous-même.

La Maison de l’Esclavage

La « Maison de l’Esclave », située en centre-ville, près du cinéma, dans le théâtre de verdure, a été réalisée directement sur le site en mars 1996 par Erik Dietman.

Cet artiste franco-suédois, aux multiples ressources, joue sur les associations d’idées, les calembours, les raccourcis insolites et façonne des œuvres provocatrices oscillant entre réalité et poésie. Ses dessins, assemblages, sculptures sont travaillés avec les matériaux les plus divers et s’articulent comme des rébus donnant une existence matérielle au mot.

Son art s’est imposé naturellement comme l’une des contributions les plus originales de la sculpture du xxème siècle.

Lumi-Naissance

« Lumi-Naissance » située sur un rond-point, à proximité du stade, non loin de la mairie, a été réalisée en 1999 par Pierre Chadru (Pseudonyme Chad).

Cet artiste guadeloupéen, plasticien prolifique, développe une œuvre éclectique et colorée dans laquelle il représente indéfiniment une forme ovoïde, élément centralisateur de sa démarche artistique.

L’oeuvre constitue un hommage au premier décret d’abolition de l’esclavage du 4 février 1794.

D’autres oeuvres monuméntales à découvrir au Lamentin

« Totem » de Edgar Negret (Colombie)

Sur la place de l’hôtel de Ville.
Une stèle en forme de colonne, haute de 6 m, réalisée en acier.

« Coucher de soleil en Guadeloupe » de Pablo Rubio (Porto Rico)

Près du pont de Bréfort en direction de Sainte-Rose.
Une sculpture ondulée en acier et fibre de verre, de 18 m de long.

« L’envol » de Ruth Richard (Suisse)

Devant la médiathèque.
Un buste de 2 m de haut drapé semble marcher sur l’eau.

« Physiochromie du Lamentin » de Carlo Cruz Diez (Vénézuela)

Dans le parc menant au bourg.
Facettes métalliques qui donne l’impression de changer de teintes au fur et à mesure du déplacement de l’observateur.

D’autres lieux de mémoire en Guadeloupe

La Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage a répertorié des lieux de mémoire et d’histoire dans le monde et notamment en Guadeloupe.

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Du rififi au domaine de Séverin

L’habitation Bellevue, une sucrière, au splendide panorama sur le Grand Cul-de-Sac Marin, est achetée au début du XIXe siècle par Monsieur Severin. Le domaine et ses diverses activités autour du café, de la canne à sucre et de l’ananas produit des pains de sucre, des conserves et des confitures. C’est à partir de 1920 que se développe une distillerie de rhum agricole au Domaine de Séverin.

L‘épopée rhumière des Marsolle

En 1920, Madame Beauvarlet achète le domaine et fait appel à son neveu, Henri Marsolle, pour relancer la production de rhum agricole. Ce dernier quitte la distillerie familiale de la Lise à Bouillante et s’installe à Severin.

En 1928, Henri Marsolle rachète le domaine. Le fondateur, d’abord seul puis aidé de ses deux fils, Joseph et Édouard, bâtit une entreprise familiale qui jouit rapidement d’un vrai succès.

En 1966, la distillerie est reprise par Joseph et la fait évoluer. L’alambic artisanal est remplacé par une colonne continue ce qui permet d’augmenter la production. Il initie un travail fondamental d’affinage des rhums produits, pour atteindre peu à peu, ce degré d’excellence qui distingue les plus grands.

La distillerie Séverin produit des rhums blancs, des rhums ambrés et vieux ainsi que des punchs primés maintes fois.

Une association destructrice

Un domaine désormais sans distillerie

En 2014, la famille Marsolle, en difficulté, cède 65 % des parts de la distillerie à José Pirbakas tout en conservant la propriété des murs. Le nouvel actionnaire gère la distillerie et doit verser un loyer à la famille.

Rapidement, les relations entre les deux partenaires se détériorent et les conflits éclatent. Pendant un temps, les touristes ne trouveront plus de Rhum Séverin en dégustation dans la boutique du domaine. Les propriétaires saisissent la justice et obtiennent, pour non-paiement des loyers, l’expulsion de la distillerie avant le 6 juin 2019 et le transfert du matériel, de la chaîne d’embouteillage et des stocks sur un autre site.

Les 4 et 5 juin, la nouvelle direction déménage la distillerie non sans saccager les locaux.

La roue à aubes, tout un symbole

Severin fût la dernière distillerie à utiliser une roue à aubes pour broyer la canne à sucre. De 1933, date de son installation par Henri, jusqu’en 2009, le broyage de la canne à sucre avait été assuré par énergie hydraulique, grâce à cette magnifique roue à aubes de 8 m de diamètre.

Cette roue à aubes, authentique vestige du patrimoine industriel Guadeloupéen, objet d’admiration de tous et des touristes en particulier, a été découpée au chalumeau lors du déménagement. Elle ne ferait pas partie des biens immobiliers de la distillerie listés dans la cession et n’était plus en service depuis des années …

La visite du domaine de Severin

Outre la découverte de la distillerie, de la roue à aubes, des chais, vous aviez la possibilité de visiter à pied ou en petit train :

• Une authentique habitation guadeloupéenne avec du mobilier d’époque
• L’arbre généalogique de la famille Marsolle établie en Guadeloupe depuis 1700
• Des décors de la série télévisée « Meurtre au Paradis »
• La Case à Popo, une reproduction d’une ancienne case de travailleuse
• Le parc du domaine
• Un jardin créole créé par May Marsolle, épouse du propriétaire du domaine Joseph Marsolle
• Les champs de canne de l’exploitation
• Un élevage de ouassous, crevettes géantes d’eau douce, et ses 16 bassins
• Un panorama sur la campagne voisine et le Grand Cul-de-sac marin
• Une cave à rhum accompagnée d’une dégustation et la vente des produits de la distillerie

Le domaine va t’il se réinventer ?

L’avenir du domaine

Joseph est décédé en 2022, May, son épouse, en 2023. Aujourd’hui (Mai 2023), le domaine ainsi que son restaurant le O’Severin sont fermés au public. Pour rester en contact et connaître les dernières évolutions, voici le lien de la page Facebook

Des événements ou mariages peuvent être organisés dans les habitation et villa Marsolle.

Parallèlement à la distillerie, la famille a, depuis longtemps, développé des gammes de produits alimentaires qui sont aujourd’hui largement commercialisés dans les épiceries et supermarchés de Guadeloupe, aux Antilles et dans l’hexagone.

Créole Food, une fabrique d’épices et de condiments

Depuis 1999, le domaine fabrique épices et condiments sur le domaine et les commercialise sous la marque Créole Food.

Ses produits : des purées et sauces pimentées, de moutardes agrémentées « façon locale  », des préparations aromatisées à base de vinaigre de canne à sucre, des épices liquides pour desserts et cocktails, de la préparation instantanée pour accras de morue.

Dame Besson et ses bien connues sauces Créoline

Dame Henri Besson, talentueuse cuisinière Guadeloupéenne, a pour habitude de préparer des sauces à base de piments antillais pour sa famille. Un jour, dans les années 60, dans le but de gagner un peu d’argent, elle décide de vendre ses sauces : la Sauce Antillaise et les Piments Confits.

Dame Besson n’est autre que la tante Ninie de José Marsolle, le fils aîné de Joseph. Il modernise la fabrication, recrute du personnel, installe la marque dans la grande distribution et développe de nouveaux produits.

Un stop à la distillerie Reimonenq s’impose

Le savoir-faire se transmet de génération en génération depuis plus de 100 ans à la distillerie Reimonenq. Aujourd’hui, fidèle au poste, après plus de 60 ans, Léopold Reimonenq partage, à sa famille, à ses proches, aux visiteurs, sa passion pour le Rhum. Profitez de votre séjour à Sainte Rose pour visiter cette distillerie, découvrir sa fameuse colonne de distillation, parcourir ses chais et admirer les bouteilles emblématiques de la marque Musée du Rhum au Musée du Rhum !

Histoire de la distillerie

Une famille finlandaise achète le domaine Bellevue

En 1915, Joseph Reimonenq, un négociateur finlandais de rhum avec la métropole rachète avec son jeune frère, Fernand, le domaine de Bellevue au Docteur Diavet qui est alors une plantation de cacao et de plantes médicinales

Joseph s’occupe de l’administratif et des affaires. Fernand met en place la culture de la canne. Il monte une distillerie, alors entièrement en bois et André Bon, directeur de la sucrerie de Grande-Anse à Marie-Galante fournit une machine à vapeur et un moulin pour broyer la canne. La production de rhum démarre dès 1916. La distillerie de Bellevue produit très rapidement 2 à 300 000 litres de rhum par an, dont une grande partie est expédiée à l’armée française vers le front.

Joseph devient maire de Sainte Rose et Conseiller général en 1920. Il restera à ce poste jusqu’en 1944. Léopold, le fils de Fernand, intègre la distillerie dès 1954 et hérite de l’établissement après les décès rapprochés de son oncle, Joseph, en 1950 et de son père, Fernand, en 1959.

Léopold souhaite acquérir une solide culture du rhum. Il voyage beaucoup et observe les méthodes de nombreuses distilleries à travers le monde. Il améliore continuellement l’équipement de sa distillerie, ainsi que ses techniques agricoles.

Léopold Reimonenq, une légende du rhum guadeloupéen

En 1960, la distillerie se dote d’un premier chai d’une capacité de 100 fûts et d’une chaîne d’embouteillage. Fernand veille à ce que la canne soit d’une propreté irréprochable et ne touche le sol entre la coupe et le broyage. Eviter que de la terre et des impuretés ne se retrouvent dans le vesou permet ainsi d’assurer une meilleure fermentation et un rhum pur.

En 1960, la distillerie se dote d’un premier chai d’une capacité de 100 fûts et d’une chaîne d’embouteillage. Afin d’assurer une meilleure fermentation et un rhum plus pur, Léopold veille à ce que la canne soit d’une propreté irréprochable : la canne ne doit toucher le sol entre la coupe et le broyage afin d’éviter que terre et impuretés ne se retrouvent dans le vesou.

En 1965, le premier rhum vieux est embouteillé sous la marque Grand Corsaire. Quelques années plus tard, le domaine de Bellevue est le premier de Guadeloupe à passer à la mécanisation de la récolte.

Mais en 1969, tout s’effondre après un incendie dévastateur dû à un court-circuit. La distillerie est entièrement détruite. Léopold ne baisse pas les bras. Il achète du rhum à des confrères et investit dans la culture de l’aubergine, avec un grand succès. La distillerie est reconstruite, modernisée et réouvre ses portes en 1974.

Les premières récompenses

La banane remplace l’aubergine mais le cyclone David (1979) et l’ouragan Frédéric (1980) ravagent immédiatement les cultures et empêchent la récolte de la canne. Malgré les intempéries, la qualité de la production s’améliore et en 1985, Reimonenq décroche une première médaille d’or au Concours Général Agricole au Salon de l’Agriculture pour son rhum blanc agricole. En 1986 et 1987, les rhums de la distillerie se distinguent à Madrid, Bruxelles et New York.

Léopold Reimonenq n’a de cesse de moderniser ses installations. Il installe un nouveau moulin, une cuve en bois et en 2002, la fameuse double colonne inox.

La gamme des rhums Reimonenq

Une agriculture raisonnée

La distillerie devient une pionnière de l’agriculture raisonnée et travaille en collaboration avec l’INRA (Institut National de Recherches Agronomiques). Léopold est le premier à retraiter ses vinasses (déchet ultime de la filière canne à sucre/sucre/rhum) qu’il épand dans les champs de canne en tant que fertilisant. La bagasse (résidu des tiges de canne à sucre dont on a extrait le jus) est disposée dans les rangs et sert d’engrais tout en étouffant les mauvaises herbes.

La plantation de canne de variété R570, R579, R582 plantées en agriculture raisonnée s’étend sur 20 hectares. La récolte de février à juillet permet atteint 3000 tonnes chaque année.

Le jus de canne pressé est mis en fermentation pour une durée de 36 à 48 heures dans des 3 cuves ouvertes de 90 000 litres chacune selon la technique du pied de cuve afin de sécuriser la fermentation. Dans ce processus, sont utilisées des levures naturelles, des levures de boulanger, ou des levures spécifiques de rhumerie. Le moût prêt à distiller titre entre 4 et 6 degrés.

Une méthode de distillation unique

La distillation s’effectue sur une double colonne inox à 4 fonctions, unique aux Antilles Françaises. Ses 4 fonctions, dégazage, distillation, concentration et extraction, lui permettent de conserver les meilleurs arômes et d’obtenir le rhum Coeur de Chauffe, symbole de Reimonenq. L’absence de programmation automatique de la colonne permet au savoir-faire du distillateur de s’exprimer pleinement.

Est issu de ce processus, en sortie de colonne, un produit unique en Guadeloupe, un rhum blanc agricole de grande qualité qui tire entre 60 et 70 %. Ce rhum est stocké dans des cuves en inox (en bois pour le rhum ambré) puis réduit à 50 % avant d’être embouteillé.

Ce Rhum blanc à 50 % porte la marque Musée du Rhum et la mention Coeur de Chauffe. C’est le rhum le plus répandu et le plus célèbre de la gamme.

Le vieillissement des rhums

300 000 litres de rhum agricole sont produits par an, dont 80 000 sont mis en fût en bois, ce qui permet une température constante d’environ 28° toute l’année : Les fûts de bourbon de 180, 200 ou 220 litres, tonneaux demi-muids de 600 litres en chêne français. Les chais sont composés de quelques 1600 fûts.

La distillerie pratique l’ouillage, manipulation consistant à compenser l’évaporation en remplissant le fût afin d’éviter l’oxydation et le développement des bactéries au contact de l’air.

La gamme des rhums Reimonenq

Une gamme étendue de rhums vieux :

• le rhum vieux Première Cuvée 3 ans d’âge minimum
les rhums vieux 7 ans et 9 ans d’âge
• la cuvée RQL, un millésime 1999 embouteillé chaque année, donc de plus en plus vieux
• la cuvée Hors d’Âge, un millésime 1998, mis en bouteille également chaque année
• le rhum vieux JR, un rhum plus léger

Le vieillissement des rhums vieux s’opère en fûts de chêne excepté le JR élevé dans des fûts de bourbon.

Un grand musée créée sur le domaine

La distillerie et son exploitation agricole se diversifie avec la création d’un musée du Rhum en 1989.

Ce musée s’enrichira pendant 20 ans avec :
– une collection des plus beaux insectes du Monde (5 000 insectes, 180 boîtes vitrées),
– une galerie de maquettes des Grands Voiliers du monde, retraçant l’histoire des premiers bateaux à nos jours,
– des objets d’arts et métiers,
– de reproductions d’animaux à taille réelle.

Les 100 ans du domaine

En 2016, la distillerie a fêté ses 100 ans, Léopold est toujours aux commandes.

C’est l’une des plus grandes mémoires rhumières de Guadeloupe.

Contact

Reimonenq – Bellevue – 97115 Sainte-Rose

Tél : 0590 28 70 04

Email : museedurhum@wanadoo.fr

https://www.rhum-reimonenq-musee.com/

A la rencontre de Cédric et de VaniGwa, sa vanille d’exception

Cédric Coutellier, passionné d’agro-foresterie, est devenu l’un des experts de la culture de la vanille en Guadeloupe. Installé sur l’île depuis 1998, c’est en 2008 qu’il lance, à Sainte Rose, sa production de vanille biologique et crée son auto-entreprise, VaniGwa.

Je vous propose d’aller à la rencontre de Cédric et de son entreprise engagée dans le développement d’une agriculture durable et respectueuse des écosystèmes naturels.

En partenariat avec l’ONF

Cédric travaille en partenariat avec l’Office National des Forêts pour développer des systèmes de culture présentant un impact environnemental minime en privilégiant des cycles bio-géochimiques naturels. 

Sa production de vanille s’insère parfaitement dans l’écosystème forestier de la forêt domaniale départemental de la Basse-Terre en Guadeloupe.

Cédric et sa vanille récompensés

Après des années de recherche, la consécration vient en 2020 au Salon International de l’Agriculture à Paris lors de la 129ème édition du Concours général agricole.

À cette occasion, Cédric Coutellier présente pour la première fois sa vanille biologique cultivée en agro-foresterie dans le Parc National de la Guadeloupe et remporte à l’unanimité la médaille d’or dans la catégorie, Vanilla Fragans planifolia.

Cette gousse noire est transformée par scarification avec un affinage d’environ 9 mois. Cette technique traditionnelle de scarification, dite du « griffage », pratiquée exclusivement par les producteurs guadeloupéens, permet de conserver toute la force gustative de la vanille, la distinguant des vanilles de l’Océan Indien.

Des vanilles de très haute qualité

Vanigwa commercialise ses vanilles médaillées d’or : 2 espèces de vanille 100 % biologique, de très haute qualité, vendues en gousse noire. Vous les trouverez dans sa boutique.

Découverte de la vanilleraie

Fort de son savoir-faire et de son expérience, Cedric vous ouvre les portes de son exploitation située au cœur de la forêt domaniale de Sainte Rose.

Quand ? Les mercredis et samedis
Quelle heure ? 9 h
Quelle durée ? 3 h
Où ? Béron (Sainte Rose)
Combien ? Adultes / Enfant : 12 € / 6 €

Découverte de la vanille avec Cédric Coutellier à Sainte Rose

Atelier de bouturage

Pour en apprendre plus sur les étapes de production de la vanille et faire l’expérience d’une initiation unique au bouturage de la vanille, Cédric organise aussi des ateliers le 3ème samedi de chaque mois.

Pour participer à cet atelier pratique et ludique tout en profitant d’un bol d’air frais aux notes vanillées, il faut s’inscrire auprès de Sylvia, mon amie de Caraïbes Factory.


Vous avez participé à une visite de la vanilleraie ou à un atelier de bouturage. Comment s’est passée votre journée ? Partagez-nous votre expérience.