Envie de déjeuner sur le pouce : rien de plus facile en Guadeloupe, il suffit de vous laisser tenter par la version locale du sandwich ou du hamburger. Voici un petit aperçu du street food guadeloupéen. Il ne vous reste plus qu’à trouver une camionnette, un kiosque ou une roulotte sur le bord de route et embarquer pour un road-trip gustatif.
Le bokit, le casse-croûte guadeloupéen
Qu’est-ce qu’un bokit ?
Le bokit, c’est la street food des îles de la Guadeloupe, par excellence. Souvent de forme ronde, il est réalisé à partir d’une pâte constituée de farine de blé, eau, sel et de bicarbonate ou de levure qui est frite dans une casserole d’huile de tournesol.
Devenu un petit pain, sorte de beignet, le bokit est ensuite coupé en deux et garni selon vos envies : crudités, fromage, viande, poulet, jambon, omelette ou poisson, chiquetaille de morue, thon, lambi … et accompagné d’une portion de frites.
Ce bokit, parfait pour combler les petites ou grosses faims, est souvent très bon. On le trouve à peu près partout, dans les lieux fréquentés. Il n’est pas forcément gras mais peut parfois l’être. Choisissez bien votre camionnette !
L’origine du bokit
Le bokit, spécialité de l’île, est fortement ancrée dans le vécu collectif. Pour tout Guadeloupéen, le bokit évoque l’enfance, le sandwich-maison. Pour les Anciens, le bokit est souvenir de jours difficiles.
C’est à Beauport, dans le nord de Grande Terre, sur les habitations sucrières, au milieu du XVIIII ème siècle, que le célèbre beignet guadeloupéen est né. À l’époque, les ouvriers de Beauport touchaient leur paye tous les 15 jours. À la fin de la quinzaine, l’argent venait à manquer pour acheter le pain que l’on remplaçait alors par les bokits, constitués d’un peu de farine, d’eau, de sel et de saindoux. Une fois sortis de l’huile bouillante, ces « pains chaudière », garnis de morue ou avec les restes du repas de la veille, étaient enroulés dans un torchon pour rester chauds. Ils étaient ensuite dégustés avec du poisson frit par les ouvriers de l’usine et les travailleurs des champs de canne. Le bokit était «le plat du pauvre».
Où manger un bokit à Deshaies ?
Food West Indies
Ce food truck se trouve à l’entrée du lotissement Gros Morne à proximité du stade, à 1 minute de l’entrée du bourg en venant de Sainte Rose.
Bien placé, avec de nombreuses places de parking et un stationnement facile, vous pouvez déguster sur place, des chaises et des tables sont mises à votre disposition, ou emporter.
foodwestindies.fr : fb – +590 690 82 75 27 – foodwestindies@gmail.com
Du lundi au samedi de 11h à 15h30
L’agoulou, le hamburger guadeloupéen
Au même titre que le bokit, l’agoulou, ce sandwich lui aussi d’origine guadeloupéenne, est devenue une institution sur l’archipel.
Qu’est-ce qu’un agoulou ?
Deux tranches rondes de pain brioché et toasté d’une vingtaine de cm de diamètre
Egalement garnies de crudités, d’emmental râpé et d’oeuf
Complétées au choix avec du steak haché, une préparation à la morue, du poulet, du jambon …
Additionnées de ketchup, mayonnaise et sauce pimentée selon les goûts.
Comparé au bokit :
– La pâte du pain est différente
– Il est plus grand
– Il est toasté ou pressé une fois garni avec divers ingrédients
L’origine de l’agoulou
Ce nouveau concept de restauration rapide et nomade en Guadeloupe a été créé par Francis Vala en 1989. Le nom vient du créole « agoulo » qui signifie vorace ou goinfre.
Où manger un agoulou à Deshaies ?
Aussi à Food West Indies !
Où manger l’agoulou originel ?
Toujours imité mais jamais égalé, c’est chez Francis Vala, toujours en activité, que vous pourrez déguster le véritable Agoulou. Vous le trouverez au Champ d’Arbaud à Basse-Terre du mardi au dimanche de 18h30 à minuit.
Après 30 ans d’existence, le chef d’entreprise a gardé l’authenticité de son concept et implique le client dans la préparation de son sandwich en le faisant devant lui.
Avec le succès de la recette originelle, l’offre de l’Agoulou est la suivante : Big Agoulou, l’Agoulou Complet, l’Agoulou Végétalien ou végétarien, l’Agoulou Cheese et l’Agoulou Egg.
Bonne dégustation !!!
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