Grenade

Destination Samana
Tour de l’Atlantique

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Semaine 28 : Nutmeg à gogo

Elle est partout, cette nutmeg, dans les pots de confiture ou de gelée, dans les bouteilles de sirop, sur les boules de glace, en noix ou en poudre dans des sachets, autour du cou en collier et même sur le drapeau national. Nous sommes mouillés dans une baie paisible du sud de Grenade entre mangrove et récif de corail. Cet endroit bien abrité de l’îlot Hog a un petit air de campagne bien reposant.

Après un déplacement arrosé en annexe pour rejoindre Woburn, nous prenons le taxi collectif, un van de 15 places tout en musique, en direction de St Georges, la capitale. Le parcours est animé, un coup sur le toit du van ou un petit geste sur le bord de la route et le taxico s’arrête permettant aux locaux de monter ou de descendre à tout moment. Nous arrivons sur la place colorée du marché. S’y vendent principalement des oranges, limes, pamplemousses, bananes et noix de coco ; nous y goûtons aux tamarins.

Nous prenons un second taxico pour le nord de l’île par la côte ouest jusqu’à La Goyave où se trouve la plus grosse exploitation de noix de muscade de l’île. La route encadrée d’une végétation luxuriante est agréable et nous arrivons rapidement à destination.

Initialement, il n’y avait pas d’arbre à noix de muscade à Grenade. Les premiers arbres plantés en 1843 provenaient d’Indonésie. Aujourd’hui, l’île abrite plus de 7000 exploitants.

Le fruit de l’arbre, sorte d’abricot à taille de pêche, acide n’est pas mangé mais transformé en confiture, gelée et sirop. Au centre, la noix entourée de filaments rouges ; c’est ainsi qu’elle arrive à la fabrique. Ces filaments sont ôtés et mis à sécher 6 mois. Devenus jaunes, ils sont utilisés selon leur qualité, directement dans la cuisine pour la meilleure, dans l’industrie agro-alimentaire et pour les cosmétiques pour la moins bonne. La noix dépouillée subit alors 6 à 8 semaines de séchage. Elle se conservera ensuite 30 ans ainsi, dans sa bogue ou 3 ans hors de sa bogue. La noix sans bogue est exportée au tarif de 3 $ US le pound.

Diaporama

J190 (10/02/98) – 12°29’N – 61°28’W – Sandy Island – Carriacou
J191 (11/02/98) – 12°27’N – 61°29’W – Baie de Tyrell – Carriacou
J192 (12/02/98) – 12°27’N – 61°29’W – Baie de Tyrell – Carriacou
J193 (13/02/98) – 12°00’N – 61°44’W – Ilet Hog – Grenade
J194 (14/02/98) – 12°00’N – 61°44’W – Ilet Hog – Grenade
J195 (15/02/98) – 12°00’N – 61°44’W – Ilet Hog – Grenade
J196 (16/02/98) – 12°00’N – 61°44’W – Ilet Hog – Grenade
J197 (17/02/98) – 12°00’N – 61°45’W – Prickly – Grenade
J198 (18/02/98) – 12°00’N – 61°45’W – Prickly – Grenade

Carriacou – Sandy Island (12°29′ N – 61°28′ W)

Banc de sable très blanc ombragé de cocotiers. Coquillages et coraux.

Baie de Tyrell (12°27′ N – 61°29′ W)

Possibilité de mouiller au calme et dans la verdure au milieu de la mangrove. Grand tirant d’eau s’abstenir.

Ilet Hog (12°00′ N – 61°44′ W)

Mouillage à goût de campagne entre mangrove et collines verdoyantes. Plage.

Baie de Prickly (12°00′ N – 61°45′ W)

Large baie bien abritée. Plage. Commerce.

A Carriacou dans la baie de Tyrell

Daniel et Michèle depuis 7 ans aux Caraïbles sur Malekula, un Porto du nom d’une île des Vanuata où ils vécurent 6 ans.

A Chaguaramas sur Trinidad

Régis sur Jeff, un 11 m en bois moulé, pour un tour de L’Atlantique avant de repartir pour un Tour du Monde. 

Jacques, chercheur à la retraite sur un Bi-Loup 35, Likapati. 

Yvette et Michèle de Redon, un couple de retraités qui navigue 6 mois par an aux Antilles sur Nunca Mas, un Fruit de Mer en acier de 11 m. 

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